Six mois après être sorti de son (deux mille) neuf, le drôle d'oisif continue de voler de succès en succès. Merci à la presse de s'occuper de mon cas ( voir plus bas) et au public de venir si nombreux.
J.F Balerdi– Acte II : « Un tourbillon enivrant »

« Et plus si affinités » était le titre du premier spectacle de Jean-François Balerdi.
Il s’en était remis à l’avis du public alors qu’il ne pensait jouer qu’une dizaine de fois son premier One Man Show. Après 150 représentations de ce « Tour de texte » aussi délicieux que flamboyant, les affinités avec le public devinrent tellement évidentes que ce fut une formidable motivation pour remettre sa plume à l’ouvrage.
Ecrire un second spectacle fut un nouveau challenge et le jouer un plaisir qu’il nous fait partager aujourd’hui.
« Un drôle d’oisif » est construit sur les mêmes fondamentaux que l’acte précédent : le langage que l’on peut triturer dans tous les sens pour en tirer sa substantifique moelle poétique et fantasmagorique, l’humour qu’il faut pratiquer sur tous les sujets et dans tous les registres, le tout servi par un jeu de scène qui n’a aucun secret pour un type qui joue la comédie depuis vingt-cinq ans.

Mais si les ressorts sont les mêmes, la mécanique est encore plus huilée.
Comme pour un musicien qui se bonifie à force de pratiquer son instrument, la continuité de sa présence sur les planches lui a donné l’aisance qui sied aux meilleurs.
Il ne se contente plus de son « obsession textuelle » qui lui fait parler du rire comme d’un « syndrome de béatitude syntaxo-zygomatique » mais ajoute le geste à la parole, jonglant avec les poches multicolores que le SDF, dont il nous compte « La vie en miettes », extirpe de sa poubelle du jour. La télé devient « une lucarne sur le vide », la mort une putain irrespectueuse à force de « harcèlement» et Dieu n’y retrouve même plus ses anges quand Balerdi le confond avec sa femme.
Ce tourbillon enivrant l’amène à jouer un sketch avec les spectateurs et on ne sait trop si cet « amour en toutes lettres » est une dédicace au public qui l’a définitivement adoubé ou au vocabulaire dont il se repaît voluptueusement.
Dans la tradition de personne d’autre, si ce n’est de Devos pour le fantastique, la poésie et la présence scénique, Jean-François Balerdi, loin des guignolos de la télé-poubelle et autres apprentis farceurs, s’affirme comme un grand de la scène humoristique actuelle.
Maintenant qu’il remplit les cabarets et les théâtres de quartiers, souhaitons que les édiles culturelles lui offrent de se produire dans des salles à la mesure de son talent. Bravissimo !

Philippe VINCENT. (Jazz Magazine) novembre 2009
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« Samedi dernier, Garrey ouvrait son cabaret pour une soirée très française avec Jean-François Balerdi. Depuis 2003, il tient la scène avec sa chemise, ses chaussures jaunes et ses sketches où le rire frôle l'émotion à chaque réplique. Qu'il disserte sur la mort, se désole de la maladie du rire ou récite son drôle d'alphabet, Balerdi frappe juste avec un bon sens aiguisé et une belle jubilation à mordre dans les mots autant que dans les préjugés. Auteur : Annie Quillon « SUD OUEST LANDES 31 novembre 2009 »
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http://www.paysbasqueinfo.com/ Semaine du 04/01/2010 - Culture

Facteur Humain :
Le "comic out" de Jean-François Balerdi
Écrit par Michèle Solle

Etrange comme un type aussi peu représentatif peut vous remuer une salle !
Celle de La Luna Negra, les deux dernières soirées de l’an 2009 en l’occurrence (mais il continue de se produire ailleurs.) Quadragénaire au physique tolstoïen, (« guère épais », comme il se définit lui-même). L’œil et le geste vifs, il est atteint d’une maladie orpheline que lui ont refilée ses parents : rire de tout.
Maladie soignée « par les planches ». Qu’il investit goulument, ailes déployées, sautillant de mot en mot, crête en éveil, regard aux mille facettes, bec happant l’air, yeux dans le dos, papilles au bout des doigts, bras sémaphoriques. Et puisque « plus on est de fous, plus on guérit… », les salles se remplissent spontanément, sans grand ramdam !
Jean-Francois Balerdi, est un homme, « extraordinairement banal », facteur de son état, qui se joue des lettres et des mots depuis ? …qu’il est petit, asthmatique et condamné à des longues absences. A son retour à l’école, le pitre, amoureux de la vie, doit mettre les bouchées doubles. Et écrit…Gotlib, Buster Keaton, Charlie Chaplin, Tati, Keaton, Pierre Dac, Alphonse Allais, compagnons d’un parcours pacifique qui le mène du lycée climatique d’Argeles-Gazost où il découvre le théâtre, à la Compagnie du Message à Paris où, tout en travaillant à la Poste, il fait de longues et fructueuses classes, en passant par de clownesques prestations. Pour, en 96, à son retour au pays, rencontrer les Chimères et suivre pendant 3 ans, les cours de Jean-Marie Broucaret et de Guy Labadens. Coup de bol pour un garçon qui manque d’air !En 2003, cet admirateur de François Morel, pour qui Humour est fils naturel d’Humain et d’Amour, prend son envol : « Comédien seul sur scène cherche public pour un soir… Et plus si affinités. » Comment résister ? Le public réalise qu’il est « quelconque de bien » ; il s’ébruite dans le pays qu’une dose de ce chant là vous aère les boyaux de la tête.En juillet 2009, c’est Drôle d’Oisif, son deuxième spectacle. Et on compte désormais de nombreux contaminés. Objets de délires : tous sujets, la vie, la mort, l’amour, la religion, toi, moi, l’autre… Moyens de transports, (en commun, bien sûr) : les mots, saisis, mirés, retournés, éclairés, dépiautés, explorés, débusqués, démasqués, magnifiés, caressés, réhabilités, enchantés, encensés et qui vous mènent loin, derrière des portes que vous ne supposiez même pas…Enfin, le paquet cadeau : une gestuelle de chasseur de papillons, qui fait mouche ! Quelques pépites pour la mise en bouche : « je me suis athée vers l’église », « elle a posé son sac amen », à propos des HLM : « un taudis, deux taudis, sitôt dit, sitôt fait… » En 2010, on peut éteindre fermer, traquer cet homme gai, (il hantera encore quelques salles du coin) et l’écouter faire son comic out !
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« ...drôle, sensible, volontairement maladroit et généreusement joyeux...
Un spectacle de mots lancés comme des fusées multicolores, un feu d'artifice ...»

« SUD OUEST Landes 28/11/2009 »

Revue de presse

-« une promenade dans les allées de l’esprit avec , en fond, un vent d’ironie, une tornade de mots et un souffle de tendresse. A voir absolument. » ---- (Sud ouest 29 avril 2005) --------------------------- ------------------------------------- « … Le résultat est superbe. En une dizaine de sketches d’une écriture superlative, Jean-François Balerdi nous emmène voyager autour d’un monde de rêve et de réalité où le rire le dispute à l’émotion. Il a le fantastique et le surréalisme de Devos, la poésie acidulée de Desproges, le parler cru de Carlier et le sens du texte de Vialatte. Autant dire qu’il ne va pas chercher ses références dans la bouillie verbeuse et racoleuse des amuseurs ordinaires de la télé poubelle. Pendant une heure et demie Jean-François Balerdi joue avec les mots et les situations pour notre plus grand plaisir. Courrez voir son spectacle sans plus tarder : c’est un vrai moment de bonheur ! ---------------------- Philippe VINCENT. décembre 2003 ------------------------------------- Le rendez-vous est une réussite, le spectacle fait mouche et le public en sort ravi. Par petites touches successives, avec des jeux de mots subtils, sa vision de la société est très précise et les thèmes sont toujours abordés humainement et avec tendresse. Un spectacle bien rodé, rapide, sans aucun temps mort. Le public suit, s’amuse et réfléchit sur ses mots, ses flèches. De l’inédit, de l’inattendu, entre rêve et émotion, rires et sourires, c’est une heure et demie de bonheur pour l’assistance. ----------------------------------------- « SUD-OUEST » février 2004 ------------------------------------------- "Un humour à fleur de peau. En une heure trente d’étourdissante présence et de textes ciselés, ce gars la vous met du baume au coeur pour le restant de l’année. ----------- « SUD-OUEST » avril 2004--------------------- "Un one man show époustouflant: Jean-François Balerdi a tenu en haleine son public pendant une heure et demie. Il joue avec les mots faisant passer le spectateur de l’humour à la poésie, de la philosophie de la vie à l’histoire de la société, avec beaucoup d’humour et de tendresse. Il a une énergie à revendre, il aborde tous les sujets, même graves, nous imite, promène son regard sur l’humanité. Comédien énergique, il le trimballe le public avec son spectacle simple mais sincère. Les spectateurs, durant une heure et demie ont été fascinés, étonnés...mais où trouve-t-il toutes ses idées, ses jeux de mots? Un spectacle délirant, étonnant et plein d’humour qui a fait que le public de « la Charcuterie » est sorti enthousiaste et avec un bol de bonne humeur en prime. --------------------- "La république des pyrénées" ------------ « …Jean-François Balerdi souhaitait trouver un public pour un soir et plus si affinités, il a submergé l’assistance, comblée par tant de fraîcheur comique. Un auditoire captivé qui a récompensé à son tour, cet artiste digne des plus grands, lors d’ une standing ovation. » --------------------------- LE RÉPUBLICAIN hebdomadaire sud- Gironde, 20 avril 2006